La collaboration
Un processus engagé
bien avant 1940
bandeau de Souviens-toi de la déportation
Les déportés politiques, des prisons françaises aux camps de concentration
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La collaboration avec l'Allemagne nazie bien avant 1940


Le gouvernement de Vichy et la capitulation de juin 1940 sont la face visible de cet iceberg, celle que l'on retient par confort. Les travaux de la réaction européenne dès l'avénement de Hitler et jusqu'à la capitulation de juin 1940 sont la face cachée de cette période de notre histoire, celle que l'on tait tant elle implique d'organisations politiques de l'extrême droite à la gauche socialiste.

Le refus de s'opposer à la montée des prétentions de Hitler, les concessions, le sabordage de la production nationale par le patronat qui alimentent la machine de guerre allemande, la liquidation par les gouvernements successifs des acquis de 1936, la grande répression des grèves sont autant de gages donnés au patronat qui déclarait « Plutôt Hitler que le Front populaire »

Léon Blum refuse d'armer la jeune République espagnole aidée des brigades internationales, en guerre contre la coalition Franco-Hitler-Mussolini, la deuxième guerre mondiale est engagée. En mars 1938, l'Hitler envahit l'Autriche, envoie des combattants soutenir Franco en Espagne et écrase Barcelone sous ses bombes.

En avril, la France passe un accord avec Mussolini. Le 23 septembre 1938, la France, la Grand-Bretagne signent avec Hitler ce qui sera les Accords de Munich, véritable carte blanche à l'expansionnisme nazi.

La grève du 30 novembre fait face à une forte répression.

En décembre 1938 la France signe avec le Reich un accord d'engagement à se concerter mutuellement. En 1939, La France ouvre des camps pour les « étrangers indésirables » comme à Rieucros ouvert le 21/01/1939 ; la Grande-Bretagne et le France refusent l'accord proposé par l'URSS pour construire un front de paix contre le fascisme.

Le Le 1er juillet 1939 La France offre toutes les garanties à l'Allemagne nazie par la voix de Georges Bonnet alors Ministre des Affaires étrangères qui relate l'entretien qu'il a eu avec l'ambassadeur d'Allemagne (le comte de Welczeck) en poste à Paris : "J'ai dit, à l'ambassadeur qu'il pouvait constater en France le mouvement d'unanimité qui s'était fait derrière le gouvernement. Les élections seraient suspendues, les réunions publiques arrêtées, les tentatives de propagande étrangère, quelles qu'elles soient, seraient réprimées, les communistes mis à raison."

L'URSS n'ayant pu aboutir à s'assurer contre une attaque de Hitler décide de passer un pacte de non-agression avec l'Allemagne, ce sera le pacte germano-soviétique, signé le le 23 août 1939 .

Août 1939 la presse communiste est interdite. Combattant résolu contre le fascisme et pour la paix le PCF soutient la signature de ce pacte. Ce soutien sera le prétexte pour interdire le Parti communiste français le 26 septembre 1939 alors même que tout était déjà en marche avant la signature du pacte, déchoir en 1940 les élus communistes

Document incontournable sur la montée de la collaboration
Je vous invite à visionner la conférence de Annie Lacroix-Riz Professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-VII
sur son livre :
"Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930"
aux éditions Armand Colin durée de la vidéo 3h22
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