L'aide-mémoire de Souviens-toi
des déportés et de la déportation
bandeau de Souviens-toi de la déportation
Les déportés politiques, des prisons françaises aux camps de concentration
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Paquetage
Le paquetage du déporté est composé (sans souci de taille) d'une chemise, d'un caleçon, de galoches en toile et à semelles de bois le plus souvent usagés et d'un costume (veste et pantalon) rayé bleu et gris-blanc, appelé le Zébra

Marcel Paul 1900-1982
Marcel Paul était pupille de l'Assistance publique. Agé de deux jours, il est retrouvé abandonné sur un banc de la place Denfert-Rochereau, de père et de mère inconnus il est déclaré à l'état civil sous le nom de Marcel. Résistant, déporté, cofondateur de la FNDIRP, il fut, au lendemain de la guerre, un remarquable ministre communiste de la Production industrielle. Il pilote, œuvre majeure, la nationalisation des industries électriques et gazières, porte sur les fonts baptismaux EDF-GDF et le statut des personnels du groupe public.
Depuis 1988, la FNDIRP attribue un prix portant son nom.

Parti Communiste Français
Interdit le 26 août 1939 ainsi que de nombreuses organisations, le Parti Communiste Français et ses députés ne peuvent plus siéger à l'Assemblée Nationale et assumer le mandat que le peuple leur a donné. Aussi, les députés communistes constituent le "Groupe ouvrier et paysan" pour pouvoir faire entendre la voix des 1 500 000 français qui les ont élus à la Chambre des députés en 1936. Ils seront pour cela emprisonnés. Un procès les condamnera à la privation de leurs droits civiques pendant 5 ans et à la déportation au bagne d'Afrique de Maison-Carrée dans le sud-algérien.

Gabriel Péri 1902-1941
Membre du Parti Socialiste en 1919, il devient membre du Parti Communiste Français lors de sa création au Congrès de Tours en 1920. Figure dirigeante de ce parti et de la jeunesse communiste, il est élu député d'Argenteuil (Val d'Oise-95) en 1932. Il fut également chef de la rubrique de politique étrangère du journal "L'Humanité". Il est arrêté le 18 mai 1941 et fusillé le 15 décembre. La veille de son exécution il écrit dans une lettre : "J'irai dans la même voie si j'avais à recommencer ma vie".

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