Le 30 septembre 1938 La France représentée par Daladier signe les "Accords de Munich" en compagnie de
Hitler pour l'Allemagne, Mussolini pour l'Italie et de Chamberlain pour la Grande-Bretagne.
La France trahit la Tchécoslovaquie avec laquelle elle avait passé des accords pour
garantir ses frontières.
L'Allemagne peut poursuivre sa démarche expansionniste.
Octobre 1938 Le gouvernement Daladier obtient les pleins pouvoirs à l'Assemblée
nationale
Le 2 novembre 1938 Paul Reynaud ministre des finances prend une
série de décret-lois remettant en cause les acquis de 1936 : - abolition de la semaine
de 40 heures - rétablissement du rendement - réduction du taux de paiement des heures
supplémentaires - augmentation des impôts sur les salaires et la consommation
Le 12 novembre 1938 Un nouveau décret-loi vient enrichir la panoplie
des dispositions prises à l'encontre des étrangers, au cours de cette année 1938
(2 mai, 14 mai, 17 juin). Ce texte traite, en autres choses (carte de travail pour
les étrangers par exemple) de "l'assignation à résidence et de l'internement" des
étrangers et pour ceux qui présentent "un péril pour l'ordre public" et décrète
l'ouverture de "centres spéciaux où (ces indésirables) feront "l'objet d'une surveillance
permanente".
Le 30 novembre 1938 La CGT lance un mot d'ordre de grève
nationale. La repression est brutale : - 500 condamnations a des peines de prisons
(jusqu'à 18 ans) - sanction de fonctionnaires et d'agents de services publics
- fermetures d'entreprises par le patronat, c'est le "lock-out" pour près de 400 000
travailleurs
Le 6 décembre 1938 Bien que Mussolini ait revendiqué la Corse, la Savoie et Nice et Hitler une partie des colonies françaises, le gouvernement Daladier
signe un accord avec Ribbentrop (ministre des affaires étrangères du Reich), aux termes
duquel ils s'engagent à se concerter mutuellement sur les questions intéressant les deux
pays.